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Interview de Joseph Ponnier par SuperPhysique (1/2)




Super Vitamines

Dans le milieu de la force, il y a un nom que tous connaissent. C’est celui de Joseph Ponnier.

Moi-même, à mes débuts en compétition, je savais qui il était. Je n’avais d’ailleurs pas eu de mal à le contacter avant ma première compétition afin qu’il me donne quelques conseils.

Véritable pionnier dans la mondialisation du développé couché en compétition, excellent compétiteur, il est encore, aujourd’hui, investi dans notre milieu.

Et c’est avec joie qu’il a accepté cette interview et je l’en remercie encore pour le partage de son expérience, qui je l’espère vous inspirera.

1 - Tu es atteint d’une maladie rare. C’est d’ailleurs ce pourquoi tu as commencé les compétitions en handisport en participant plusieurs fois aux jeux olympiques. Ça devait être un rêve d’y participer. Peux-tu nous en parler plus longuement ?

Cette maladie est la poliomyélite qui est une maladie infectieuse virale qui peut entraîner des paralysies plus ou moins graves, plus ou moins diffuses, et être rapidement mortelle en cas d’atteinte “haute”. Dans sa forme paralytique, elle entraîne une atteinte exclusivement motrice. Véritable fléau dans les années 40-50, cette maladie a aujourd’hui, sauf exception, disparu des pays industrialisés et de toute une partie du monde. Cela n’a pas joué pour me lancer dans la musculation.

Au départ, mon but était de pouvoir faire du sport avec un handicap. J’ai commencé par le basket-ball en fauteuil roulant mais je n’avais pas l’esprit d’équipe. Puis un responsable d’Handisport m’a dit : avec le torse et les muscles que tu as, tu devrais faire de l’haltérophilie (chez les Handisport cela s’appelle haltérophilie !). Au lieu de traîner dans les bistrots ou dans la rue avec des copains, je me suis inscrit dans une salle de musculation. À l’époque, les plus gros pousseurs de France, Ymga (320 kg au squat alors que les barres supérieures à 200 kg étaient rares), Raghouber, Lechertier, Ornème, s’entraînaient chez Pierre Rigaud, boulevard Magenta, à Paris (75), et la bonne ambiance de la salle, fréquentée par des passionnés, m’a motivé. Par la suite, mon objectif fut de faire avec les bras ce que les autres faisaient avec leurs jambes. J’ai donc commencé la compétition en Handisport, où le règlement était différent de celui des valides. La barre était posée sur les trépieds d’un banc spécial, à 2,5 cm au dessus de la poitrine et il fallait seulement pousser la barre, il n’y avait pas la descente. En 1974, je poussais 80 kg.

J’ai participé deux fois aux jeux olympiques handisports. En 1976 je débutais, et j’ai fait 165 kg derrière un Suédois expérimenté qui a poussé une barre à 185 kg. La deuxième fois, en 1980, ce même compétiteur m’a battu au poids de corps avec 175 kg. J’étais fier d’avoir été battu par un si grand champion. Il m’avait dit ceci : “Aux prochains JO, tu seras médaillé d’or, car tu auras acquis toute l’expérience dont j’ai bénéficié pour te battre”.

Un rêve ces JO ? Avec le recul non, pas vraiment. Au Canada en 1976, de nombreux journalistes nous ont filmé sous toutes les coutures en nous affirmant que les JO handicapés passeraient à la télévision en septembre. Il n’y a rien eu. Pour moi ces journalistes sont venus “aux frais de la princesse” pour profiter du voyage. En Hollande en 1980, aucun journaliste français n’était présent. Aux JO de 1984, le 1er dans ma catégorie n’a réalisé que 150 kg, et j’aurais donc été champion olympique si j’y étais allé. Mais j’ai refusé ma sélection, car au fil des ans, j’ai réalisé que ces JO n’étaient qu’un cadeau qu’on offrait plus ou moins généreusement aux handicapés, pour se donner bonne conscience.

2 - Après de longues années en handisport, on peut dire que tu as été un pionnier dans la pratique du développé couché en “valide”. Si mes souvenirs sont bons, en 1991, le premier championnat du monde fut organisé grâce à toi au sein de la WDFPF (World Drug-Free Powerlifting Federation).

Mes premières compétitions chez les valides étaient à la FFHC (Fédération Française d’Haltérophilie et Culturisme), puis plus tard à la FFFA (Fédération Française de Force Athlétique) mais dans ces deux fédérations, le développé couché seul n’existait pas. À l’époque pour pratiquer le développé couché, les athlètes valides étaient obligés de faire les autres mouvements pour réaliser un total, c’était le règlement. Alors pour moi, je faisais des démonstrations en compétition chez les valides bien entendu avec les mêmes règlements au développé couché que les valides.

Ensuite, à la FFFA, dirigée par Lucien Defaria à l’époque, j’ai discuté avec Marc Vouillot de la possibilité de lancer le développé couché seul chez les valides, pour la bonne raison que ces derniers étaient obligés de faire un squat et un soulevé de terre pour pouvoir valider leur développé couché en compétition. Je trouvais ridicule de voir un athlète faire 100 kg au squat et au soulevé de terre, et 160 kg au développé couché. Suite à diverses magouilles de la fédération officielle, et aux mésententes entre l’haltérophilie, la force athlétique et le culturisme, une équipe composée de Georges Gérard, Daniel Vachat, Jean Villenave et de moi-même avons créés ensemble la FFF (Fédération Française de la Force). Suite à diverses réunions, j’ai proposé de créer le développé couché seul en compétition. Je me souviens de mes paroles : “je trouve inadmissible d’obliger des athlètes valides de faire 100 kg aux flexions de jambes et au soulevé de terre et de faire 200 kg au développé couché. En plus, grâce au développé couché, vous aurez plus de licences !”. C’est là que j’ai lancé le premier Championnat de France le 10 mai 1987 qui fut organisé à Meaux (77).

La FFF n’avait pas de fédération internationale. Peu de gens le savent mais la WDFPF a été créée par la FFF. C’est avec Georges Gérard, Daniel Vachat, Jean Villenave et Louis Marie Asselineau (19 ans à l’époque) que nous nous sommes réunis en Grande Bretagne avec les Anglais Messieurs Andrew et Cominos plus un Australien en 1988. Suite à cette réunion est née la WDFPF, fédération internationale concurrente de l’IPF (International Powerlifting Federation). Ainsi, le 8 décembre 1991 fut organisé le premier Championnat du Monde de développé couché à Saint-Malo sous l’égide de la WDFPF. Bien sûr, il n’y avait pas beaucoup de monde, mais suite à ce premier championnat, l’année suivante, ce fut l’explosion, et les autres fédérations nationales et internationales nous imitèrent en créant leur propre championnat de développé couché.

Je garde de cette époque de bons souvenirs, notamment d’avoir réalisé mes deux rêves : passer 200 kg au développé couché valide et d’avoir créé des championnats de développé couché seul chez les valides, encore une fois.

Joseph Ponnier : interview de légende
Extrait du tome 1 du guide pratique du bodybuilding

3 - À tes débuts, chez Pierre Rigaud, on peut dire que tu as été bien entouré. La salle était un véritable repère de champions. Cela devait être motivant de s’entrainer là-bas.

L’ambiance était super dans cette salle, ce sont les athlètes qui font et créent la bonne ambiance. Oh là ! Dans cette salle, à l’époque le matériel était d’après-guerre, vieux poids en fonte et caoutchouc, barres raides, rien à voir avec les salles actuelles. Mais maintenant, un athlète qui fait que de la force, que ce soit aux trois mouvements ou au développé couché seul, a beaucoup de mal à trouver une salle de force. Pour les salles privées, leur intérêt est le business donc le fitness, l’aérobic, la gymnastique douce. Pour ne pas affoler leur clientèle, ces salles privées ne veulent pas les gros pousseurs qui pourraient la faire fuir. Les personnes que j’ai beaucoup admirées à cette époque fut Ymga (300 kg au squat sans bande, ni combinaison de force en - 90 kg), Raghouber et Orneme. À la salle, ils triplaient 180 kg avec un banc en bois et un repose-barre séparé du banc.

Les premières compétitions en développé couché se faisaient souvent avec un banc en bois séparé du repose-barre, non réglable pour la hauteur des bras, et j’ai toujours décollé seul la barre.

4 - Après avoir excellé chez les handisports, on peut dire que tu as été un de nos plus grands champions français de développé couché chez les valides. Peux-tu nous en dire plus ?

Mes meilleures performances sont, en catégorie 56 kg -> 170 kg, en 60 kg -> 195 kg, et en 67,5 kg -> 201 kg, 13×150 kg avec temps d’arrêt sur la poitrine et 5×185 kg. Toutes ces performances furent réalisées sans maillot de force (qui n’existait pas à l’époque), seulement avec un simple tee-shirt. Imaginons qu’à cette époque, j’aurais eu le maillot de force, mordu et fêlé comme j’étais vous pouvez rajouter + 50 kg aux performances ci-dessus.

Mes meilleurs souvenirs en compétition pour moi, ce sont toutes mes compétitions, il n’y a pas un seul mauvais souvenir et ceci quelque soit la fédération même si j’ai un petit pincement au cœur pour la FFF, mais vous avez compris pourquoi.

Joseph Ponnier : interview de légende
Extrait du tome 1 du guide pratique du bodybuilding

5 - Au début de sa pratique en compétition, le développé couché se pratiquait sans matériel. Mais depuis, les combinaisons/maillots ont fait leur apparition, rendant le mouvement bien différent. Alors qu’avant, les compétiteurs échangeaient sur les techniques d’entraînements, désormais, on ne parle plus de maillots que d’autres choses, quel est ton avis là-dessus ?

À l’époque, je tirais sans maillot parce que cela n’existait pas et que le règlement l’interdisait. Je ne critique pas les maillots, comme je disais ci-dessus si les maillots avaient existé à mon époque j’en aurais profité comme tout le monde, à partir du moment que le règlement l’autorise pourquoi s’en priver ?

Après, on peut être pour ou contre l’utilisation du maillot, mais c’est un autre débat (sans fin ?). J’ai de nombreuses fois donné mon avis sur les maillots de force dans plusieurs articles disponibles sur mon site. L’époque actuelle autorise le maillot, alors faisons des compétitions avec, demain si on les supprime alors concourrons sans ainsi va la vie. On pourrait aussi supprimer les chaussures à pointes pour le sprint, supprimer les crampons pour le football, remettre la perche en bois, remettre les barres avec les boules pour l’haltérophilie… Dans tout sport avec matériel il y a évolution et ceci pour améliorer la performance et le spectacle. Organiser des compétitions sans maillot de force ? Alors pourquoi l’athlétisme n’organiserait-elle pas des compétitions avec des perches en bois, par exemple ? Tout cela pour faire plaisir à quelques athlètes qui refusent le progrès.

Autrefois, l’ambiance des compétitions était différente. Mais c’est aussi parce que le maillot n’existait pas. S’il avait existé, nous aurions eu les mêmes conversations que maintenant. Comme je viens de le dire, il faut savoir vivre avec son temps.

Joseph Ponnier : interview de légende

6 - Quand le powerlifting a émergé au niveau mondial, il n’y avait qu’une seule fédération, l’IPF. Aujourd’hui, on assiste, à l’instar du bodybuilding, à une explosion du nombre de fédérations. On n’arrive plus à s’y retrouver, chacune ayant des règles différentes, des minimas différents…, sans parler du manque de communication de la plupart même après contact téléphonique (expérience personnelle). Toi, qui a été impliqué dans plusieurs fédérations (AIDDA, WDFPF, IPF), quel est ton opinion ?

Je vais être “bref” dans ce domaine. À l’époque, s’il y a eu plusieurs fédérations de force, c’était tout simplement pour sauver la force athlétique car à la fédération officielle, les responsables s’en foutaient et surtout ne voulaient pas entendre parler du développé couché. Ces responsables étaient des purs et durs pour l’haltérophilie.

Toutes ces fédérations dissidentes avaient pour but de sauver la force athlétique, car à cette époque les responsables officiels magouillaient et se moquaient du sport, allant même jusqu’à se faire retirer l’agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Seule comptait la place de Président, pour s’en mettre plein les poches.

Mes rôles à l’époque ont été :

À la FFF, j’étais secrétaire, je centralisais tous les résultats, je faisais les licences, je faisais le bulletin fédéral, la trésorerie avec le Président Georges Gérard, et tout cela sans ordinateur, avec juste une machine à écrire. Imaginez le boulot que cela représentait à l’époque, après mon travail (j’étais comptable dans une société américaine), le soir avec mes deux enfants à m’occuper et ensuite travailler pour la fédération jusqu’à 2-3 heures du matin et le lendemain debout à 8 heures pour travailler. Cela a duré environ huit ans.

Ensuite avec Dominique Theraulaz et Patrick Bouvet, nous avons créé l’AIDDA (Association Internationale de Développé Couché) qui avait pour but de créer un championnat de développé couché endurance, les fameux 100 kg, un championnat officiel. S’il y a eu un gros succès pendant environ quatre ans, c’est parce que les récompenses étaient généreuses : coupes énormes… Les clubs, les athlètes veulent toujours de belles récompenses mais se moquent du coût et ne jouent pas le jeu. L’AIDDA offrait aux clubs organisateurs environ 2500 €de récompenses, mais les clubs licenciaient seulement 15 athlètes à 20 €. Faites le calcul ! De plus, vu le monde, la recette de la buvette du club organisateur était pour lui. Maintenant les athlètes et clubs pleurent l’AIDDA ! À qui la faute ? Maintenant, la FFHMFAC organise la Coupe de France d’endurance.

Mon rôle à la FFHMFAC, comme j’aime l’informatique et pour rester dans le milieu, consiste à m’occuper de la centralisation des résultats, à faire la liste des sélections, à mettre à jour le site Internet de la fédération officielle et de la CSNFA. Aussi, pour aider les copains de très longue date. Qu’on les aime ou non, qu’importe : ils sont toujours là pour la force. Il est très facile de les critiquer mais pour prendre leur place pour faire mieux, il n’y a personne. Je ne peux pas plaire à tout le monde, eux non plus.

Après, mon point de vue sur la multiplication des fédérations (associations en fait) est que cela n’aide pas à populariser notre sport. C’est de la dispersion. Tous ces hommes et femmes qui sont si fort dans les autres fédérations, pourquoi ne viennent-ils/elles pas faire les mêmes performances à l’IPF. Personne ne les empêche de venir. Je connais encore une excuse : “ce n’est pas le même maillot”. Alors celui qui fait 500 kg avec son maillot “extraordinaire” on ne lui demande pas de refaire 500 kg à l’IPF, mais 400 kg cela suffira avec le maillot de l’IPF, la fédération n’est pas gourmande, on lui laisse une marge de 100 kg.

La fédération officielle essaie avec ses responsables, ses arbitres de faire respecter le règlement pour que notre sport soit propre, bien effectué dans de bonnes conditions. Malheureusement, il y aura toujours des athlètes qui critiqueront et iront ailleurs. Pourtant en football, les joueurs peuvent contester un pénalty, mais ils ne vont pas créer une autre fédération pour cela. Je déplore aussi que des athlètes se vantent d’être champions du monde avec des barres qui ne leur donneraient qu’une 4e ou 5e place dans la fédération officielle. Mais ils préfèrent se regarder le nombril plutôt que de venir se battre avec les meilleurs.

En France, la FFHMFAC n’empêche personne de venir, moi à l’époque je concourrais dans toutes les fédérations FFHC, FFHM, FFHMC, FFFA, FFF et AIDDA (mais il n’y avait pas le maillot, hélas pour moi !).

7 - Parlons maintenant un peu d’entraînement. Sur ton site on peut y lire ta méthode d’entraînement à trois séances de développé couché par semaine avec des pourcentages différents à chaque fois. Outre ta méthode, comment organisais-tu ton assistance sur les autres muscles ? Aurais-tu des conseils particuliers à donner à quelqu’un voulant progresser durablement ?

Pas facile de bien expliquer sa méthode en quelques lignes. Une fois que j’ai trouvé une méthode d’entraînement qui marchait, je n’ai jamais changé, je l’ai toujours gardée.

Dans les tous débuts, j’ai fait beaucoup de musculation, de la musculation pour progresser au développé couché, et ceci pendant trois ans. Puis un jour, j’ai tout arrêté et me suis consacré seulement sur le développé couché. À l’époque, comme tout jeune je cherchais et changeais sans cesse de méthode, puis un jour j’en ai eu marre, j’ai suivi les conseils de Marc Vouillot et ensemble nous avons trouvé ma méthode. Marc m’apportait sa méthode et moi à travers la sienne je cherchais à me connaître et quand cela n’allait pas, j’en parlais à Marc et ensemble nous améliorions la méthode. Il ne suffit pas de faire une méthode sans chercher à comprendre, je pense que l’athlète doit aussi parler avec son entraîneur, ne pas hésiter à critiquer certains points pour l’amélioration de la méthode. Je suis persuadé que ma progression au développé couché valide doit beaucoup à mon entraînement en Handisport.

Joseph Ponnier : interview de légende

8 - Ayant mis un terme à ta carrière, tu es toujours dans le milieu. Je sais que tu as entraîné de nombreuses personnes, que tu aides la fédération sur les grosses compétitions, qu’est ce qui fait que tu restes connecté à ce milieu ? Crois-tu avoir encore des choses à apporter ?

Si je reste encore dans le milieu c’est par amour du sport, pour l’ambiance qui règne dans les compétitions, pour le plaisir de discuter avec les copains qui ont vieilli avec moi, même si nous ne sommes pas toujours d’accord entre nous. Mais nous sommes là pour la même passion.

Je n’ai pas entraîné beaucoup de personnes, j’ai surtout donné des conseils mais hélas, souvent les athlètes ne sont pas patients et changent de méthode et de conseil. Par contre, j’ai entraîné des athlètes à la salle de musculation à Pontault-Combault (77). Trois athlètes au total, le premier athlète quand je l’ai connu faisait en maxi 70 kg et pesait 65 kg, tout en suivant mes conseils et j’étais toujours présent pour voir comment il se plaçait sur le banc, comment il poussait sa barre… Deux ans après, il réalise 130 kg (sans maillot) et toujours avec un poids de corps de 65 kg. Ensuite, le 2e athlète qui pesait environ 90 kg, je l’ai connu à 120 kg et un an après il réalisa 200 kg (avec maillot). Le 3e athlète que j’entraîne actuellement, je l’ai connu à 140 kg, catégorie - 100 kg, six mois après 210 kg avec maillot. Oui, fier de les avoir coachés cela donne encore l’impression d’être sous la barre.

Il est dur de trouver des idées pour améliorer des choses que cela soit au niveau des règles et du matériel, surtout quand tu as connu tous les débuts de la force athlétique et du développé couché. Avant on concourrait dans des caves et des sous-sols d’HLM, ensuite nous nous sommes battus pour faire des compétitions dans les gymnases, on concourrait avec un banc en bois et le repose-barre séparé du banc non réglable, on finissait souvent les compétitions environ à 2 heures du matin car tout se calculait à la tête surtout quand on oubliait la calculette (pour les indices et vérifications des minimas et niveaux). Avant les athlètes étaient heureux de venir en compétition, cela leur faisait une sortie, voir les copains et se moquaient que la compétition durait jusqu’à 2 heures du matin, maintenant les athlètes à peine arrivés demandent quand cela va se terminer et si tu as le malheur de dire que la compétition va se finir à 18 heures ils ne sont pas contents !

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Rudy Coia
Rudy Coia est coach perso musculation et de diététique depuis 2006 et co-fondateur du site SuperPhysique. Il a coaché avec succès des milliers de pratiquants.

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