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Le dopage dans le musculation : interview d’un dopé (1/3)




Super Vitamines

Quand on commence la musculation et qu’on regarde les magazines, on ne peut s’empêcher de rêver, de se dire qu’on peut atteindre le physique des modèles qui nous sont présentés.

On est innocent et naïf, on ne se doute pas que derrière ces physiques se trouvent le dopage, la prise de substances illicites.

Cela ne se retrouve pas seulement dans le bodybuilding mais aussi dans tous les autres sports, mais certainement à un moindre degré. Ici, dans ce monde, il est pratiquement impossible de monter sur scène sans avoir recours à ces produits, sauf au sein de la fédération “naturel” : l’UIBBN (Union Internationale de Body Building Naturel).

Pour comprendre les motivations de telles pratiques, j’ai interviewé un bodybuilder amateur sous anonymat. Il ne s’agit pas de juger, mais d’analyser ses propos et d’essayer de comprendre ce milieu qui est caché du grand public.

Première partie : dopage

1 - Cela fait quelques années que je te connais, mais pour commencer, j’aimerais savoir ce qui t’as amené à la musculation ?

Je faisais du basket-ball et j’étais très chétif, donc je me suis mis à la musculation pour m’étoffer un peu. Non seulement j’y ai pris goût, mais le basket-ball a commencé à moins bien se passer (l’ambiance…) et donc j’ai arrêté ! Après cela, c’était 100 % pour la musculation ! Ensuite, j’ai acheté mes premières revues (Flex Magazine, Muscle & Fitness...) et l’engrenage a commencé.

2 - Qu’avais-tu comme objectif au départ ? Avais-tu déjà la compétition en tête ?

Pas d’objectif précis… Juste prendre un peu de muscle comme tout le monde, je visais 4-5 kg de plus en me disant que ça serait fini après.

J’ai mis dix ans avant de penser à la compétition ! J’ai ouvert la porte d’une salle pour la 1ère fois en 1995 ! Je me suis mis vraiment à suivre une diète sérieusement qu’en 1998 et encore j’étais étudiant et donc sans beaucoup de moyen. La compétition a seulement démarré en 2006 !!!

3 - Pendant dix ans, tu t’es entraîné pour toi, sans objectif de compétition. Pourquoi avoir, à un moment, choisi d’en faire ?

Tout d’abord, le fait d’avoir connu et rencontré des compétiteurs qui m’ont donné envie ! Ensuite, l’envie d’évaluer mon niveau par rapport aux autres. Et enfin, le souhait de suivre une vraie préparation de compétition.

4 - À partir de quand as-tu su que tu allais “devoir” charger pour monter sur scène ? Il me semble que tu as fait ta première compétition alors que tu étais encore “naturel”, non ?

Ma première compétition a été 100 % “naturel”. Ça a été dur, surtout pour ne pas perdre trop de masse musculaire. Résultat, j’étais assez sec mais surtout le plus “fin” sur scène avec un poids de 88 kg !

Là, j’ai commencé à vouloir attaquer les produits car après dix ans d’entraînement “naturel”, je ne prenais plus de masse musculaire ! Or, si je voulais rivaliser avec les autres au niveau du volume, il fallait attaquer les produits. Cela m’a permis de prendre 5 kg de plus pour ma compétition suivante (à un poids de 93 kg) mais j’étais toujours pas assez volumineux pour rivaliser avec les premiers.

Maintenant, l’objectif est de monter sur scène à plus de 100 kg !

5 - Ne crois-tu pas qu’il soit possible de faire de la compétition sans se doper ?

Je pense que oui. Dans les fédérations dîtes “naturel”, malgré le fait que beaucoup prennent quand même des produits, le niveau est atteignable naturellement. Mais en étant patient et surtout super sérieux sur l’entraînement et la diète !

6 - Pourquoi ne pas avoir choisi de tirer à la fédération “naturel” (la FFHMFAC) ? Là, tu n’aurais pas été obligé de charger.

Et bien tout simplement parce que je voulais tout de suite côtoyer le haut niveau qu’on trouve en France bien sûr, chargé ou pas ! L’IFBB (International Federation of Body Building) était donc une évidence. Et en plus, c’était la fédération la plus connue pour un néophyte comme moi.

7 - De même, crois-tu vraiment que tu étais à la limite de ta progression en restant naturel ? Qu’est-ce qui t’as influencé à te lancer dans le dopage ? Est-ce l’entourage du club de musculation ?

Je ne saurais jamais vraiment si j’étais à la limite de ma progression, mais je voyais bien que je stagnais les derniers temps malgré des tas d’essais d’entraînements différents !

Ce n’est sûrement pas le club de musculation qui m’a influencé, puisque je suis dans une petite salle municipale ou personne ne fait de bodybuilding !!! C’est plutôt les forums et Internet qui m’ont permis d’avoir toute l’information nécessaire et les contacts pour m’approvisionner.

Et puis, il ne faut pas oublier que c’est mon envie de progresser et d’être compétitif qui m’ont poussé !

8 - Sans côtoyer des champions sur Internet, tu n’aurais donc pas franchi le pas ?

Je ne sais pas… Je dirais plutôt que sans l’accès aux sources d’approvisionnement via Internet, je n’y aurais pas touché. Mais on ne saura jamais ?!

9 - Se doper, c’est risquer sa santé. Qu’en penses-tu ? Est ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ?

Oui on prend un risque, c’est sûr ! Je ne sais pas si ça en vaut la peine. Si un jour on a des soucis de santé, sûrement qu’on se dit que c’était idiot, mais bon, je crois que tout en étant conscient du risque, on peut faire les choses intelligemment, quelques années du moins, et assouvir une passion !

Et puis, comme tout ce qui présente un risque dans la vie, il ne faut pas se l’interdire surtout si c’est ce qui nous rend heureux dans la vie. Si on aime les sports mécaniques, c’est super de faire des courses automobiles et pourtant c’est risqué ! Si on aime les sports de glisse, c’est super de surfer sur les pentes pleines de poudreuse, et pourtant c’est risqué ! Si on aime le vide, c’est super de faire du parachutisme ou du saut à l’élastique, et pourtant c’est risqué ! Et si on aime le bodybuilding et la compétition, on a envie de dépasser les limites de notre corps et afficher un physique terrible sur scène !

10 - Comment ton entourage le prend ?

Seule ma femme est au courant. Elle n’est pas contente et pas d’accord avec mon choix. Mais elle me fait confiance sur le fait que je fais ça prudemment (même si encore une fois le risque zéro n’existe pas !). Prudemment, ça veut dire que je fais des cures avec des doses relativement faibles (juste ce qu’il faut pour que le corps réagisse) et que je fais des analyses sanguines deux fois par an. Bon, je suis conscient que cela n’évite pas tout risque, mais c’est déjà une approche plus sûre que de faire des doses “d’éléphant” pour aller encore plus vite (quoique…) et de ne pas surveiller son état de santé !

11 - Tu as un médecin qui te suis ? Comment fais-tu pour choisir tes dosages, la durée des cures… ?

Non pas de médecin… Il ne comprendrait pas, quand je vois déjà comment il réagit au fait que je fasse de la musculation et un régime hyperprotéiné !! Pour les dosages et les cures, je me fais conseiller par d’autres culturistes et mon coach.

12 - D’après ce que tu me dis, c’est un peu un milieu où les informations sont dures à trouver. Comment être sur que tes sources soient fiables ?

Effectivement c’est un petit milieu. Et ce qui est important c’est le bouche à oreille et la confiance que l’on a envers les camarades culturistes ! Mais comment être sûr à 100 % ? Il faudrait faire analyser tout ce qu’on achète ! Et si un jour j’ai un problème, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même ! On ne m’a pas mis le couteau sous la gorge que je sache !

13 - Entre avant où tu étais “naturel” et maintenant où tu “charges”, quels sont les plus gros changements que tu aies remarqué ?

Je reprends à nouveau des kilogrammes après une période longue de stagnation. Sinon, un peu plus de force. Par contre pas vraiment de différence sur la diète, l’entraînement, la récupération…

14 - Ne sens-tu pas que tu congestionnes plus sous produit ? Tu vois bien que tu progresses. Par exemple, est-ce qu’on peut donner des chiffres au niveau de ta force avant/après sur les exercices principaux ?

Pffff… dure comme question ! J’ai toujours super bien congestionné donc pas d’amélioration ressentie sur ce point ! Niveau force, rien d’incroyable. J’ai réussi à pousser 160 kg au développé couché alors que mon max d’avant était de 145 kg !

15 - Donc, essentiellement des gains musculaires. Comment t’organises-tu pour faire tes cures ? J’imagine que tu fais des cycles avant les compétitions, mais hors-saison, tu ne prends rien, tu restes “off” ou pas ?

Les cures avant une compétition sont essentielles ! Sinon, j’en fait aussi pour faire des prises de masse, et j’alterne toujours mes cures avec des mois “off” pour que le corps relance sa propre machine et pour ne pas surcharger !

16 - Juste avant, tu me disais que tu te faisais plaisir pour quelques années, mais crois-tu vraiment que tu arriveras à te stopper ? Ça doit être dur de se dire qu’on va “dégonfler”. De même pour les doses, crois-tu vraiment pouvoir rester “soft” avec le temps ?

Franchement je n’en sais rien, mais je crois que vu mon âge, vu ma génétique, je ne chargerais pas la mule en espérant devenir professionnel et faire de l’argent aux USA. Contrairement à ce que beaucoup pensent, je suis parfaitement conscient que déjà les petites doses que je prend présentent un risque, je l’accepte pour atteindre certains objectifs mais je ne suis pas non plus un kamikaze.

17 - Mais pour progresser toujours plus, il y a un moment où tu vas devoir charger plus, non ? Ou alors accepteras-tu de ne plus progresser ?

Je pense que j’accepterais d’avoir atteint le volume maxi ! Alors je continuerais à travailler la qualité, à parfaire mes préparations pour être plus sec, plus dur… Beaucoup “d’anciens” culturistes ont le même volume depuis plusieurs années, mais améliorent leur qualité et profitent aussi de la maturité musculaire qu’ils acquièrent.

18 - Qu’est-ce qui décidera de la fin de ta carrière de compétiteur ? Est-ce les problèmes de santé ?

J’espère que cela ne sera pas pour des problèmes de santé, non, je crois que ce sera plutôt que je n’en aurais plus envie, ou alors que ma vie personnelle ou professionnelle ne me le permettrons plus.

19 - En fait, j’aimerais comprendre pourquoi on se dope si le body n’est pas sa vie ? Là, tu me dis, priorité à ma famille, à mon boulot ,alors pourquoi prendre tant de risques pour une “petite” passion ?

Tout d’abord je pense que le “tant de risques” est un peu exagéré même si bien évidemment il y a un danger avec ces produits. Ensuite, comme beaucoup de gens, on a besoin de passion, d’aller au delà de nos limites car cela est un besoin dans notre vie ! Tous ceux qui font du ski hors piste, du parachutisme, de la plongée, du saut à l’élastique, de la course de voiture… et donc aussi du culturisme, le font pour ces raisons et non parce qu’ils gagnent leur vie avec ! Et c’est quand même des activités très risquées !

20 - Malgré que le body ne soit pas ta vie, j’imagine que maintenant que tu es rentré dans le monde des compétitions, tu es “attentif” à l’actualité des professionnels. Cherches-tu les expériences d’autres autour de toi, mais aussi des meilleurs grâce à Internet ?

J’ai toujours été attentif à l’actualité des professionnels ! Après si on parle de prises de produits, oui là je m’y intéresse mais je suis très loin de prendre autant de produits qu’eux ! C’est assez effrayant je dois dire…

Deuxième partie : concilier le bodybuilding avec sa vie professionnelle et personnelle.

1 - Tu viens d’un sport collectif. J’imagine, comme une équipe, que vous étiez tous potes. Comment ça s’est passé le jour où tu les as lâchés pour faire de la musculation ? As-tu toujours des contacts avec d’anciens joueurs ou plus rien ?

Je n’ai plus de contact, je les avais lâchés lorsque j’ai quitté la région pour poursuivre mes études. Ils n’ont donc jamais su pour ma nouvelle passion.

2 - Est-ce qu’il te reste des amis datant d’avant que tu commences la musculation ? Si oui, comment ont-ils réagi à ta transformation physique ?

Oui j’ai des copains d’enfance. Ils sont impressionnés par la transformation, mais ça ne les intéresse pas plus que ça. Certains sont médecins et ils se doutent des produits que je prends. Je n’ai pas nié, ils me disent juste d’être prudent, ils ne sont pas du tout spécialistes de ce genre de truc.

3 - Et ta famille, comment réagit-elle par rapport à ta passion ? Te soutien-elle ou pas du tout ?

Moyennement… Ils n’aiment pas cela, ont du mal à comprendre et s’inquiètent pour ma santé ! Mais au moment d’une compétition, ils m’encouragent quand même un peu et reconnaissent la force de volonté que cela demande. Ma femme en a marre car c’est très envahissant comme passion, surtout la compétition. Elle veut que je stoppe donc je fais le compromis de ne faire qu’une compétition par an et dieu sait que je voudrais en faire plus !

4 - Et au boulot, comment ça se passe ? Pas trop de remarques un peu lourdes de tes collègues ?

Pas trop non, ils respectent même si je sens bien qu’ils me prennent un peu pour un fou ! Mais j’ai expliqué de quoi il s’agissait, les shakers de protéines, le régime… et ça se passe bien !

5 - Tu leur as expliqué mais ont-ils compris ? Le premier jour où tu as ramené une boîte de protéines chez toi, comment ça s’est passé vis à vis de ta femme ?

Avec ma femme, ça c’est bien passé avec les suppléments. C’est ma mère qui prenait ça un peu pour des produits dopant dangereux pour la santé. Ça a pris du temps mais maintenant tout va bien.

6 - Est-ce que tu sors souvent manger à l’extérieur ? Je veux dire, tu as ta diète, mais est-ce que tu t’autorises des écarts, de gros écarts ? Et à quelle fréquence ?

Je ne vais pas trop au restaurant pour le plus grand malheur de ma femme, c’est d’ailleurs ce qu’elle me reproche, pas de sortie. Mais ce n’est pas qu’à cause du body, c’est aussi parce que je suis casanier, je l’ai toujours été ! Je m’autorise des écarts hors-saison (une part de gâteau en dessert, une pizza ou des frites le midi…) pas tous les jours mais trop souvent quand même, presque un jour sur deux, mais dans ce cas, mon total de calories dans la journée n’est pas si faramineux, mais d’année en année je suis plus sérieux !

7 - J’ai du mal à comprendre qu’on puisse charger et ne pas vraiment faire attention à sa diète ?

Faut pas exagérer… L’important c’est d’avoir l’apport correct des nutriments dont le corps a besoin pour sa croissance. En période hors-saison, c’est pas forcé d’être à la diète stricte ! Sinon, ça ne serait vraiment pas une vie ! Un peu de fromage avec son repas qui contient déjà des protéines (poulet par exemple) et glucides (riz par exemple), ça ne fait pas beaucoup de mal mais ça fait vraiment du bien au moral ! Et le moral est primordial pour progresser.

8 - Est-ce que tu as déjà eu des remarques de tes proches te soupçonnant de te doper ?

Oui, quelques-uns de mes proches mais sans plus ! Par contre, les gens souvent le pensent dès que tu as un peu de muscles. Ça fait dix ans que je m’entraîne et qu’un an que je prends des produits et pourtant j’entends des remarques sur ce point depuis quasiment le début !

9 - Le body est vraiment un sport amateur. Comment organises-tu ta journée pour planifier tes repas par exemple ? Prépares-tu tout à lavance la veille ? Manges-tu toujours aux mêmes heures ?

La semaine au boulot est effectivement très régulière sauf imprévus. Je ne prépare pas mes repas à l’avance je mange des shakers de protéines et des fruits pour mes en-cas, et le midi au self de l’entreprise. Les shakers pré et post-entraînement sont préparés aussi à l’avance. En période de préparation, le midi, je prévois mes repas à l’avance car au self, c’est pas le top ! Le week-end, c’est moins régulier, je fais plus en fonction de l’envie du moment.

10 - Donc en dehors des shakers, tu manges comme tout le monde ?

Presque, c’est juste plus protéiné, par exemple l’omelette de huit œufs le matin (dont deux jaunes). Par contre je ne sais pas ce que tu appelles tout le monde, mais je pense manger moins de cochonneries que beaucoup de gens.

11 - Pourrais-tu détailler une journée type de ce que tu manges en ce moment ?

  • Matin : 7 h

8 œufs
2 à 5 tranches de pain de mie complet (avec du beurre omega-3 et un peu de miel ou confiture 100 % fruits)
Jus d’orange

  • Collation : 10 h

1 shaker de whey
1 banane

  • Midi au self : 12 h 30

Viande (environ 150 g)
Riz (parfois frites, environ une fois par semaine)
1 fromage blanc sucré (type Petit Encas®)
Parfois, je prend une salade avec du thon et du fromage et un peu de pain. De temps en temps une petite gourmandise…

  • Collation : 15 h 30 - 16 h

1 shaker de whey
1 ou 2 pommes

Avant entraînement 18 h : 1 Shaker (booster NO + glutamine + BCAA)

Après entraînement 19 h 45 : 1 Shaker (whey + glucides)

  • Soir : 21 h

Viande (200 à 250 g)
Salade verte (huile isio-4® + vinaigre)
1 yaourt 0 %

  • Coucher :

Fromage blanc si j’ai une petite faim ou sinon juste acide aminés + glutamine

12 - Parlons maintenant un peu entraînement. Récemment Lee Priest disait : “One day, One muscle”. Qu’en penses-tu ?

Je suis assez d’accord… Par contre, les contraintes de temps et de disponibilités n’autorisent pas toujours de faire cinq ou six séances par semaine. Donc on est bien obligé de regrouper les muscles sur trois ou quatre séances.

13 - Comment organises-tu tes séances ? Nombres, muscles que tu regroupes ensemble ?

Je fais en général quatre séances par semaine, d’environ une heure chacune :

  • Pectoraux
  • Épaules - cuisses
  • Mollets - bras - dos
  • Ischios

14 - Une heure ? Tu tournes vachement vite. Tu arrives à forcer et à tourner vite, ou alors fais-tu plutôt des séries de dix avec des temps de récupération fixes ?

Je tourne assez vite sauf au moment des quelques séries très lourdes car là, il y a besoin de récupérer un peu. C’est surtout aussi parce que je ne fais pas trop d’exercices et de séries (trois à cinq exercices et deux à six séries environ). Je ne calcule pas le temps de récupération, c’est au “feeling”. Je peux t’assurer que je suis vidé après une heure et parfaitement congestionné !

15 - C’est la congestion que tu recherches à l’entraînement ? Trois à cinq exercices par muscle avec deux à six séries, ça fait un sacré volume !

Ma priorité est la sensation (congestion). Faire du lourd dans les deux premiers exercices (2 à 10 répétitions), puis plus “light” dans les exercices suivants (10 à 20 répétitions), c’est ce qui marche le mieux pour moi. Je change souvent l’ordre des exercices mais étant dans une minuscule salle, je n’ai pas beaucoup de matériel à disposition.

16 - Tu ne gardes pas un exercice toujours en premier pour avoir un étalon de ta progression ? Pourquoi changes-tu l’ordre ?

Je change l’ordre pour choquer le muscle, briser la routine ! De même parfois, je fais une séance plus légère mais super intensive avec des supersets. Mes progrès, certes, je les sens avec la charge que je peux pousser, mais je la vois surtout dans le miroir.

17 - Tu n’es pas de ceux qui pensent que progresser à l’entraînement est obligatoire pour prendre du muscle ?

Mais si bien sûr que muscle et force sont liés. Je n’ai jamais dit que je me foutais des charges. C’est juste que je ne fais pas systématiquement le développé couché, le squat ou le soulevé de terre en premier pour évaluer ma force.

18 - Les exercices de base, pour ou contre ?

100 % pour ! Et en plus je n’ai pas beaucoup de machines dans ma salle, et donc les exercices de base sont ce que je fais le plus !

19 - Mais si tu avais le choix entre machines convergentes et barre et haltères, tu choisirais quand même les exercices de base ?

Je ferais les deux ! Je rêve d’avoir des machines convergentes car ce sont des machines excellentes (quand elles sont bien conçues) mais je garderais toujours les exercices de base quoi qu’il arrive !

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Rudy Coia
Rudy Coia est coach perso musculation et de diététique depuis 2006 et co-fondateur du site SuperPhysique. Il a coaché avec succès des milliers de pratiquants.

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