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Comment reconnaître un dopé en musculation ?




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Lorsque l’on débute la musculation, on s’imagine que la majeure partie des “athlètes” que l’on voit sur les réseaux sociaux sont naturels, c’est-à-dire qu’ils ne prennent pas de produits dopants. Or, au fur et à mesure que notre expérience grandit, nous nous apercevons que la majorité est hypocrite et a bien sûr recours à des produits en musculation.

Dans cet article, nous allons donc vous expliquer en quoi la prise de produits dopants en musculation change absolument tout. Nous vous expliquerons comment reconnaître un pratiquant dopé, les différences qu’ils existent en terme d’entraînement mais aussi d’alimentation. Car progresser en musculation sans prendre de produit dopant est tout un art quand de l’autre côté, cela ne demande que d’augmenter les doses.

Sommaire :

  1. Qu’est-ce qu’un produit dopant ?
  2. Ce que font exactement les produits dopants en musculation
  3. Comment reconnaître un pratiquant qui prend des produits dopants en musculation ?
  4. Dopé un jour, dopé toujours ?
  5. Exemple de programme de musculation d’un pratiquant sous produits dopants
  6. L’alimentation d’un pratiquant de musculation dopé
  7. Quels niveaux peut-on atteindre sans produits dopants ?
  8. Durer plutôt que briller

Qu’est-ce qu’un produit dopant ?

Si on ouvre le dictionnaire, le dopage est l’utilisation de substances ou de méthodes interdites destinées à augmenter les capacités physiques ou mentales d’un sportif ou à masquer l’emploi de ces substances ou de ces méthodes lors de la préparation ou de la participation à une compétition sportive. Autrement dit, il existe une liste de produits dopants interdits qui est régulièrement mise à jour par les diverses instances sportives internationales.

En musculation, les produits dopants majoritairement utilisés sont des anabolisants stéroïdiens, c’est-à-dire des dérivés plus ou moins proches de l’hormone mâle, c’est-à-dire la testostérone. A la base utilisés pour soigner les blessés, leur usage a été progressivement détourné lorsque l’on s’est aperçu qu’ils permettaient de prendre du muscle, de la force, voire de perdre de la graisse en même temps. Divers autres produits dopants en musculation sont consommés comme les hormones de croissance, l’insuline et même des hormones thyroïdiennes.

Ce qu’il faut également savoir, c’est que ce dopage en musculation se fait à l’aide d’une seringue. Il ne s’agit donc pas juste d’avaler des comprimés, mais bel et bien de se piquer (à moins d’être encore plus fou). Comme l’explique “Loïc” de son pseudo dans son témoignage, cela fait quand même froid dans le dos :

 

Autrement dit, se doper s’apparente, ni plus ni moins, qu’à se droguer.

Ce que font exactement les produits dopants en musculation

Dans le livre Le guide de la musculation au naturel, différentes études ont démontré l’invraisemblable.

En effet, à écouter les pratiquants qui ont recours à des produits dopants en musculation, ceux-ci ne seraient qu’une petite aide, sans plus. La science démontre exactement l’inverse. Sur six semaines, les personnes qui prennent des produits dopants sans s’entraîner prennent plus de muscle que des personnes qui s’entraînent sans. Ils prennent également plus de force et leurs compositions corporelles évoluent plus favorablement. Autrement dit, les produits dopants en musculation font tout.

Certes, il y a des différences en terme de réceptivités, de sensibilités suite à leurs consommations, mais ils n’en restent pas moins vrai que cela peut s’apparenter à de la magie. N’oublions pas qu’il s’agit à la base de médicaments extrêmement puissants.

De plus, les produits dopants en musculation ont tendance à accentuer le développement de certains muscles qui, lorsque l’on est naturel, ne se développent que peu.

C’est le cas de trois muscles : l’infra-épineux, un muscle rotateur externe de l’épaule que l’on travaille via la pratique des L-Fly, le faisceau claviculaire des pectoraux, autrement dit le haut des pectoraux qui est souvent “mangé” par le deltoïde antérieur (cf. l’analyse morpho-anatomique) et le deltoïde postérieur, c’est-à-dire l’arrière d’épaule qu’on n’a jamais de trop lorsque l’on est naturel.

Par ailleurs, la qualité musculaire, c’est-à-dire l’épaisseur de la peau et le remplissage en glycogène de nos muscles changent complètement. Quand, naturellement, même en mangeant exactement la même chose tous les jours, nous avons des jours où nous nous trouvons bien plat, en prenant des produits dopants, cela n’existe pas. Les muscles des pratiquants dopés sont toujours prêts à exploser d’apparence. Ainsi, la congestion à l’entraînement est accentuée et irréelle.

La prise de force suit le même chemin. On assiste en six semaines à des passages au développé couché de 5 répétitions à 120 kg à 15 répétitions à 130 kg, à des barres que l’on faisait en maxi (sur une répétition) à la même barre réalisée en séries de 6 à 8 répétitions (cf. interview de Frédéric Delavier).

Quant à la perte de graisse, celle-ci est facilitée au plus haut point. Les divers témoignages du livre référence Tout savoir sur les anabolisants et dans les anciens Muscle Mag de Jean Texier sont édifiants à ce sujet : on n’a même plus besoin de suivre une diète millimétrée ! Pire, on peut se permettre de faire presque n’importe quoi…

La preuve avec ce témoignage sans langue de bois de “Marc” qui nous raconte son expérience au-delà du réel :

 

En clair, les produits dopants en musculation font tout.

Les suppléments et compléments alimentaires sont-ils du dopage ?

Le grand public considère régulièrement que les compléments alimentaires sont du dopage.

N’avez-vous jamais entendu un néophyte vous demander si vous preniez des protéines en poudre, croyant alors que vous trichez parce que vous en prenez, que c’est réellement magique quand il ne s’agit, en fait, que d’aliment filtré auquel on a retiré la part de glucides et de lipides qu’il contient.

La réalité est que les suppléments et compléments alimentaires sont différents des produits dopants en musculation car il s’agit, dans 99% des cas de produits que nous consommons quotidiennement via notre alimentation.

La prise de supplément cherche ainsi à couvrir nos besoins qui sont accrus via nos activités sportives qui sont différentes de la personne sédentaire. On ne cherche alors qu’à soutenir les activités que nous faisons car nous n’arrivons pas à couvrir nos besoins via l’alimentation moderne. Notre corps fonctionne donc mal et au ralenti. Ne pas prendre de compléments alimentaires s’apparenterait alors à essayer de rouler en voiture sans essence. Cela ne pourrait pas bien finir.

Ainsi, les suppléments ne sont pas du dopage et ne s’y apparentent pas le moins du monde lorsque l’on saisit cette nuance fondamentale.

Certes, quelques compléments sont vendus pour améliorer la performance, mais leur effet direct sur la prise de masse musculaire et de force est proche du néant.

Ce n’est qu’en nous permettant indirectement de réaliser de meilleurs entraînements que nous bénéficions de leurs effets comme la prise de créatine ou de BCAA afin de lutter contre le fatigue cérébrale si nous faisons de longs entraînements de musculation.

On peut également prendre, par exemple, de l’arginine pour accroître sa congestion mais comme nous le verrons plus bas, cela n’a aucun intérêt pour la prise de masse musculaire sans produits dopants en musculation.

Par la prise de compléments alimentaires, on ne cherche pas à augmenter ses performances, on cherche avant tout à couvrir ses besoins pour se maintenir en bonne santé.

Comment reconnaître un pratiquant qui prend des produits dopants en musculation ?

Les pratiquants qui prennent des produits dopants en musculation sont facilement reconnaissables sur plusieurs points.

Le plus flagrant est leur vitesse de progression qui défie la réalité.

Lorsque l’on est naturel, chaque progrès à l’entraînement, une fois passé le stade du débutant et notamment le niveau plateau propre à chaque individu, c’est-à-dire le niveau à partir duquel cela commence vraiment, se mérite. Il n’y a pas de progrès qui se fait au hasard, au petit bonheur la chance, à moins de faire parti des exceptions (pour en savoir plus), c’est à dire des personnes vraiment douées en musculation. Cela ne concerne toutefois qu’une très petite minorité de la population.

A l’inverse, lorsque l’on prend des produits en musculation, les progrès sont faramineux. A chaque séance, on recompte les poids qu’il y a sur la barre pour savoir si on ne s’est pas trompé tellement cela est facile. On se regarde dans le miroir et on n’en croît pas ses yeux, on prend du muscle à vue d’œil. Le pire étant sans doute la récupération qui permet alors de s’entraîner 6 fois par semaine alors que l’on a un travail à temps plein à côté et d’être à chaque fois en super forme, tel un surhomme. Chez les femmes, c’est encore pire, elles se masculinisent complètement en tout point, ayant les poils qui poussent, la mâchoire qui s’élargit et même le clitoris qui grandit.

Pour avoir discuté avec de nombreux pratiquants dopés au fil des années, c’est le sentiment qu’ils ressentent tous, cette capacité à récupérer de tout, à performer en tout temps, à être tout le temps en forme olympique. Ainsi, des changements flagrants de physiques et des progrès rapides en force sous les barres sont un signe qui ne trompe pas de la prise de produits dopants en musculation.

Naturellement, aucun progrès n’est rapide, rien ne se passe par magie, du jour au lendemain.

Avec quelques années d’entraînement derrière soi, prendre 5 kg par an sur ses séries de 10 sur les principaux exercices adaptés à sa morpho-anatomie (pour faire son analyse) est une énorme performance quand pour les meilleurs d’entre-nous, refaire les mêmes performances année après année demandent déjà un travail considérable pour ne pas, donc, régresser une fois atteint son sommet.

En plus de la qualité musculaire et des muscles fortement androgéniques qui se développent grâce à la prise de produits en musculation, le plus accablant est l’absence de toute logique en terme d’entraînement.

On assiste, comme nous le verrons plus bas, à des entraînements où il n’y a aucun raisonnement derrière la sélection d’exercice, où le nombre d’exercices effectués dépend de la forme du jour, où les facteurs tels que les sensations et la congestion deviennent prioritaires et permettent tout de même de progresser. Quid des cycles de progression ? Inconnu au bataillon !

Le pire étant la justification derrière ces progrès : c’est grâce à la contraction volontaire... Le fameux secret des dieux qui expliquent que certains font du curl incliné avec 8 kg dans chaque main et arborent 45 cm de tour de bras sec. Le secret des dieux n’est autre que les produits dopants, vous l’aviez déjà compris.

Comme expliqué dans le SuperPhysique Podcast sur les 3 facteurs de l’hypertrophie musculaire, lorsque l’on ne prend pas de produits dopants, on ne prend pas du muscle par magie :

 

Comment reconnaît-on donc un pratiquant dopé en musculation ? C’est simple : Il fait n’importe quoi et il progresse incroyablement rapidement.

Dopé un jour, dopé toujours ?

Vous devez savoir que tout ce que nous faisons nous modifie progressivement, au plus profond de nous-mêmes.

Ainsi, lorsque l’on prend des produits dopants pendant de nombreuses années, on ne redevient jamais un pratiquant naturel. Les acquis entretenus pendant des mois, voire des années via ces produits en musculation, sont maintenus presque en totalité à l’arrêt de ceux-ci. Cela est normal dans le sens où les produits dopants (certains) permettent d’accroître le nombre de fibres musculaires (hyperplasie) qui ne vont pas disparaître à l’arrêt de ceux-ci. C’est, en partie, ce qui explique la notion de mémoire musculaire.

A moins de ne prendre des produits dopants qu’une seule et unique fois (et encore), il y a des restes et pas qu’un peu.

 

Exemple de programme de musculation d’un pratiquant sous produits dopants

Programme de musculation avec dopage

Ceci est un exemple de programme que l’on peut constater régulièrement chez les pratiquants prenant des produits dopants en musculation.

  • Lundi :

- Développé couché
- Développé incliné
- Développé couché avec haltères
- Écarte incliné avec haltères
- Écarte à la poulie vis-à-vis haute

- Crunch au sol

  • Mardi :

- Traction à la barre fixe prise large devant
- Traction à la machine
- Rowing barre à la Yates en pronation
- Rowing assis à la poulie basse en prise neutre
- Soulevé de terre partiel
- Pullover debout à la poulie haute

  • Mercredi :

- Squat
- Hack Squat
- Presse à cuisse inclinée
- Leg extension

- Leg curl allongé
- Leg curl assis
- Soulevé de terre jambes semi-tendues

- Mollets debout
- Mollets assis

  • Jeudi :

- Développé épaules haltères
- Développé épaules à la machine
- Élévation latérale avec haltère
- Élévation latérale à la poulie basse
- Oiseau à la machine
- Élévation frontale
- Shrug barre devant

- Crunch au sol

  • Vendredi :

- Curl barre EZ
- Curl avec haltères debout
- Curl au pupitre
- Curl prise marteau

- Extension des triceps à la poulie en pronation
- Barre au front avec barre
- Extension des triceps à la machine
- Kickback avec haltère

Exemple de programme de musculation d’un pratiquant sans dopage

Ceci est un exemple de programme pour pratiquants de musculation sans dopage tels que vous pouvez en retrouver sur le site SuperPhysique (rubrique programmes) ou dans les livres Le guide de la musculation au naturel et Méthode de musculation avec haltères.

Le nombre de séries et de répétitions par exercice sont des facteurs à adapter à chacun et ne sauraient être des recommandations universelles pour tous.

De plus, ce programme est à adapter à votre morpho-anatomie, vos contraintes et vos objectifs.

Si vous souhaitez apprendre à personnaliser votre programme, cliquez ici.

  • Lundi :

- Développé couché
- Développé incliné avec haltères
- Ecarté à la poulie vis à vis haute

- Curl incliné
- Traction en supination
- Curl à la barre en pronation

- Gainage (Planche)
- Gainage Oblique

  • Mardi :

- Presse à cuisse inclinée
- Squat avant

- Leg curl assis
- Extension au banc à lombaire à 90 degrés

- Mollets à la presse à cuisse

- Crunch sur Swiss Ball
- Enroulement de bassin au sol

  • Jeudi :

- Traction à la barre fixe prise large devant
- Rowing à un bras avec haltère
- Rowing assis à la poulie basse en supination
- Traction à la poulie haute en prise neutre serrée

- Crunch à la poulie haute
- Inclinaison latérale à la poulie basse

  • Vendredi :

- Élévation latérale avec haltères
- Oiseau à un bras à la poulie basse
- Rowing allongé à la poulie basse avec la corde

- Dips prise serrée
- Magic TRYCeps
- Extension des triceps à la poulie haute en pronation

- Isométrie au banc à lombaire


Rudy Coia

Les différences en terme d’entraînement

Si vous analysez ces deux exemples de programmes de musculation, vous pouvez vous apercevoir de différences fondamentales.

La première concerne le nombre des exercices. Quand on ne prend pas de produits dopants en musculation, nos capacités à forcer ne sont pas infinies. Par exemple, il est impossible pour la majorité de forcer sur plus de deux développés dans sa séance pour les pectoraux (cf. la perte tolérable) sans quoi, nous ne sommes plus capable de soulever des charges décentes et capables de perturber notre homéostasie et de déclencher une quelconque adaptation derrière, c’est-à-dire une prise de muscle. Or, comme sous produits dopants, congestionner suffit à faire prendre du muscle, car les produits dopants amplifient le signal, la réponse et la récupération après coup, il n’est pas question d’essayer de progresser et d’utiliser des charges en rapport avec notre force. Peu importe après tout puisque les produits dopants en musculation feront tout (au pire, ils augmenteront les doses…). Le nombre d’exercices, lorsque l’on est naturel, dépend donc de notre capacité à forcer, de la notion de la perte tolérable, mais aussi de la configuration de nos muscles, s’ils sont à angle ou pas (cf. liste des muscles à angle et ceux qui ne le sont pas).

La deuxième concerne la complémentarité des exercices. Alors que chaque exercice doit avoir une certaine logique, un certain but et se compléter entre eux, lorsque l’on prend des produits en musculation, peu importe la logique, il y a tout ce qu’il faut derrière pour prendre même des portions ou des muscles qu’on ne solliciterait que très peu comme c’est le cas avec l’infra-épineux.

La troisième concerne le nombre de jours par semaine d’entraînement. Lorsque l’on a une vie à côté de la musculation, il n’est pas possible de consacrer 2 heures chaque soir de la semaine à son entraînement sans quoi, cela est le surentraînement assuré à terme. C’est pourquoi les meilleurs pratiquants de musculation sans dopage s’entraînent en moyenne 3 à 4 fois par semaine. Ils ne peuvent pas s’entraîner comme quelqu’un qui ne vivrait que pour cela, qui serait professionnel. Or, les produits dopants en musculation permettent de s’entraîner comme un professionnel et de progresser malgré tout.

La quatrième est l’absence de stratégie de progression. Naturellement, il faut planifier son entraînement, programmer sa progression (pour voir comment faire) quand lorsque l’on est dopé, il suffit de laisser les produits faire progresser, c’est à dire rajouter des répétitions et des kg par enchantement. Sans produits dopants, aucun progrès ne tombe du ciel et plus on progresse, moins il doit y avoir de part au hasard pour continuer à évoluer.

Le cinquième concerne les facteurs prioritaires. Sans dopage, il faut se concentrer sur l’accroissement de la tension mécanique couplée à un certain stress métabolique, trouver un équilibre (Tableau SuperPhysique) quand de l’autre côté, il suffit de congestionner pour faire circuler les produits et prendre du muscle par enchantement ou presque.

Ces différences permettent, encore une fois, de rapidement distinguer le pratiquant de musculation qui se dopent de celui qui ne se dopent pas. Quand l’un doit faire du mieux qu’il peut pour prendre du muscle et/ou perdre du gras, l’autre n’a qu’à gesticuler un peu au hasard pour se transformer physiquement.

C’est pourquoi les conseils des pratiquants dopés sont si farfelues et n’ont aucune logique, parce qu’ils ne savent pas de quoi ils en retournent pour les pratiquants sans dopage, parce qu’ils ne sont pas confrontés à notre réalité, celle où chaque répétition supplémentaire doit aller se chercher à la volonté, au désir de progresser.

Ce sont deux mondes complètements différent.

L’alimentation d’un pratiquant de musculation dopé

Ceci est exemple d’alimentation pour pratiquants de musculation avec dopage :

  • Matin – 7h

10 blancs d’oeufs
60 g de muesli
30 g de beurre de cacahuètes

  • Collation – 10h

50 g de protéine en poudre dilués dans du lait

  • Midi – 12h

300 g de boeuf à 5%
100 g de riz pesés avant cuisson
Un cuillère à soupe d’huile d’olive
Un snickers

  • Collation – 15h

50 g de protéine en poudre dilués dans du lait

  • Collation – 18h

50 g de protéine en poudre dilués dans du lait

  • Dîner – 20h

300 g de poulet
300 g de brocolis
Une cuillère à soupe d’huile de pépins de raisin
30 g de bonbons

  • Collation – 23h

500 g de fromage blanc à 0%

Fréquence des cheatmeals : trois par semaine (pizza, burger, glace…)

Exemple d’alimentation d’un pratiquant de musculation sans dopage

Ceci est un exemple d’aliment pour pratiquants de musculation sans dopage tels que vous pouvez en retrouver sur le site SuperPhysique (rubrique diététique). Les quantités ainsi que les aliments sont des facteurs à personnaliser en fonction de chacun et ne sauraient être des recommandations générales pour tous. L’alimentation, comme l’entraînement, est à adapter en fonction de vos goûts, contraintes et objectifs.

Si vous souhaitez apprendre à personnaliser votre alimentation pour prendre du muscle, cliquez ici.

  • Matin – 7h

100 g de muesli
4 oeufs entiers bio
100 g de framboise
2 gélules de super vitamines

  • Midi – 12h

150 g de sardines
80 g de riz pesés avant cuisson
200 g de brocolis
Une cuillère à soupe d’huile de colza

  • Collation – 16h

40 g de protéine en poudre
20 g d’amandes
Une banane

  • Diner – 20h

150 g de poulet
60 g de pates semi-complètes avant cuisson
200 g de courgettes
Une cuillère à soupe d’huile d’olive
2 gélules de super articulations

Nombre de cheatmeals : un toutes les deux semaines de manière mesurée.

Les différences en terme d’alimentation

Comme vous pouvez le constater, s’alimenter lorsque l’on prend des produits dopants n’a pas la même définition que lorsque l’on est naturel.

L’une des différences majeures concerne le nombre de grammes de protéines par kg de poids de corps. Alors que les recommandations officielles s’établissent autour de 2 g par kg de poids de corps pour maximiser la prise de masse musculaire sans produits dopants en musculation, on se rapproche du double lorsque l’on est dopé. Cela me rappelle mes premières lectures où je ne comprenais pas ces recommandations complètement folles à 4 g de protéines par kg de poids de corps. C’est parce que l’on prend des produits dopants en musculation, on construit du muscle à vitesse grand V et qu’alors les besoins en protéine sont multipliés.

Une autre différence importante est dans la gestion des écarts alimentaires, des cheatmeals. Alors que l’on doit maximiser un maximum de facteurs pour progresser naturellement, “grâce” aux produits dopants en musculation, on peut se permettre de fréquentes sorties de route sans qu’elles impliquent des conséquences. Pire, elles passent inaperçues.

Un autre exemple est l’apport en fruits et légumes ainsi qu’en l’attention que l’on doit apporter au ratio oméga 3/oméga 6 ; cela rappelle que la pratique de la musculation sans dopage repose sur le socle de la santé, d’une bonne santé et que sans elle, aucun progrès ne peut se faire sur le moyen et long terme. Or, quand on associe le dopage et la pratique de la musculation, on ne peut pas penser prendre soin de sa santé, c’est antinomique au possible d’où souvent une inattention complète à l’apport en “bonnes graisses”, en végétaux et en aliments sains.

Un pratiquant naturel qui suivrait une diète de pratiquant qui prend des produits en musculation finirait rapidement par détraquer complètement son corps.

Quels niveaux peut-on atteindre sans produits dopants ?


A la création du site SuperPhysique, une idée était présente dans nos têtes : nous souhaitions montrer ce qu’il était possible d’atteindre sans produits dopants. Aucun site jusqu’à alors, et encore maintenant, ne proposait cela et pratiquant la musculation depuis une dizaine d’année, nous nous sommes dit que cela manquait d’objectif pour toutes les personnes comme nous, s’entraînant avant tout pour être en forme, en bonne santé et qui souhaitaient malgré tout atteindre leur meilleur niveau possible. C’est ainsi qu’est né le site SuperPhysique et notamment la Team SuperPhysique, une bande d’amis ayant le même état d’esprit désirant donner des objectifs réalistes à tous ceux qui s’entraînaient sans comprendre pourquoi ils n’atteignaient pas le physique de leurs champions.

Avec le temps donc, nous nous sommes aperçus que les limites de la musculation sans dopage se situaient en moyenne, pour les meilleurs d’entre-nous autour du rapport taille-poids relativement sec. C’est-à-dire qu’un individu d’1m80 ayant commencé la musculation autour de la vingtaine peut atteindre autour de 80 kg avec les abdominaux bien visibles après quelques années d’entraînement et d’alimentation sérieuse avec un niveau de force se situant à peu près au niveau Gold du Club SuperPhysique.

Nous nous sommes aperçus que pour chaque individu, il existait un rapport étroit entre sa force en séries moyennes et sa masse musculaire, qu’en moyenne, faire 10 répétitions à 100 kg au développé couché donnait 40 cm de tour de bras contracté. Cela ne saurait s’imposer comme les limites du niveau que l’on peut atteindre sans produits dopants en musculation mais comme une bonne moyenne, certains pouvant arriver “seulement” à 75 kg tandis que d’autres pourront arriver à 85 kg.

Une nuance toute fois concernant le taux de graisse, nous parlons d’abdominaux visibles ce qui ne correspond pas au même taux de graisse pour tout le monde puisque leurs visibilités dépend également de leurs grosseurs qui est fortement influencé par l’entraînement et la génétique. Nous dirons donc autour de 12% de taux de graisse corporel.

Quant aux mensurations atteignables, de nombreuses formules existent et nous en avons d’ailleurs fait un article plutôt réaliste, indépendamment de la longueur de chacun de vos muscles qui est un facteur déterminant dans leurs potentiels de développement (pour analyser vos longueurs musculaires) : mensurations idéales en musculation.


Bruno (1m80, 84 kg)

Durer plutôt que briller

La musculation sans dopage et la musculation avec produits dopants s’opposent sur certains points essentiels.

Le premier est l’attention que l’on accorde à sa santé. Vous devez absolument avoir conscience que l’on ne peut pas naturellement atteindre son meilleur niveau sans mettre toutes les chances de son côté, c’est à dire sans prendre soin de celle-ci. Car c’est la santé qui est le socle sur lequel on s’appuie pour pouvoir progresser sans produits en musculation. C’est elle qui permet de supporter des entraînements intenses, de pouvoir en récupérer et de pouvoir progresser de séance en séance ou presque. Alors que lorsque l’on est dopé, clairement, la santé, on s’en fout puisque l’on prend des risques insensés et incalculables via la consommation de produits dopants en musculation dont personne au monde ne peut prédire les effets secondaires qui peuvent aller jusqu’à la mort. Naturellement, on ne progresse et on ne se transforme physiquement que sur le moyen et long terme, pas sur le court terme. C’est pourquoi nous devons vraiment prendre soin de nous avant toute chose, rien ne venant “sauver” un choix d’exercice aléatoire ne correspondant, par exemple, pas à notre morpho-anatomie (pour voir les meilleurs exercices en fonction de votre morpho-anatomique) ; tandis que les produits en musculation peuvent “cacher” les possibles douleurs (pour que ça finisse mal plus tard).

Le deuxième, ce sont les objectifs de vie que l’on a. La musculation ne peut pas être toute votre vie et le seul objectif de celle-ci. Pour avoir fait des compétitions à une époque, je peux assurer qu’il n’y a rien à gagner si ce n’est une coupe, un pot de protéine, voire un t-shirt Buffalo Grill si vous êtes sur le podium. Il n’y a pas d’argent à gagner, pas de gloire étant donné le nombre de fédérations existantes. Ce n’est que du plaisir et cela doit le rester. C’est pourquoi les personnes qui ont recours aux produits dopants en musculation se trompent d’objectifs, oubliant que la vie, pour vivre de manière épanouie, doit être “équilibrée” selon la définition de chacun et ne pas se résumer à devenir de plus en plus musclé. Cela ne changera pas votre vie d’avoir 40 cm de tour de bras, 42 ou encore 44. C’est le chemin pour avoir atteint ces mensurations, le fait de vous êtes transformés physiquement qui importe avec les leçons de vies que l’on retire, de savoir et d’avoir intégré que par ces efforts, nous sommes capables de réaliser ce que certains pensent impossible. C’est la confiance en ses capacités, le fait de savoir que l’on peut compter sur soi pour obtenir ce que l’on désire dans la vie qui compte, pas le fait d’avoir un centimètre de bras en plus.

C’est pour ces raisons que la musculation avec dopage et la musculation sans dopage s’opposent fondamentalement et qu’elles n’ont rien à voir. D’un côté, on cherche à prendre soin de soi, à trouver un équilibre, à améliorer sa vie quand de l’autre côté, on se détruit pour quelques centimètres de plus et pour briller tout seul devant son miroir.

La vraie performance est de durer, non de briller (il n’y a aucun mérite à le faire) comme nous vous le rappelons chaque semaine dans les SuperPhysique Podcast.


Rudy Coia

Conclusion

La musculation sans dopage et la musculation avec produits dopants s’opposent sur de nombreux points et permettent d’expliquer des divergences en terme d’opinions et de conseils que cela soit d’entraînements ou d’alimentation. Cela n’a, en effet, rien à voir.

C’est pourquoi nous souhaitons conclure en vous amenant à être prudent quant aux conseils que vous appliquerez :

  1. Si certains conseils vous semblent illogiques, ne les mettez pas en application.
  2. Si une méthode vous semble trop belle pour être vraie, fuyez. Ne croyez pas aux miracles, ils n’existent pas lorsque l’on pratique la musculation sans produits dopants.
  3. Si on vous promet des résultats rapides, sachez que l’on vous ment et que l’on vous prend pour un abruti.

Soyez curieux et apprenez à agir en connaissance de cause. Il n’y a qu’ainsi que vous progresserez et atteindrez vos objectifs. Vous finirez alors par durer et atteindre un niveau que vous n’auriez jamais cru capable d’atteindre. On ne progresse sans dopage qu’à force d’acharnement.

En espérant vous avoir aidé à y voir plus clair. Si vous souhaitez en savoir plus sur la Méthode SuperPhysique, je vous invite à consulter cette page.

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Rudy Coia est coach perso musculation et de diététique depuis 2006 et co-fondateur du site SuperPhysique. Il a coaché avec succès des milliers de pratiquants.

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